Selon le site de l’agence de la transition écologique (ADEME), une voiture particulière coûte en moyenne 6000 € par an. L’entretien du réseau routier coûte 9 % des budgets communaux qui sont aussi nos impôts. Si l’on ajoute les dépenses de santé et les 40000 décès par an imputables aux particules fines…
Il y a gros à gagner à apprendre à s’en passer pour les petits trajets quotidiens dont 40 % font moins de 3 Km et à réduire le nombre de véhicules en circulation en pratiquant les différentes formules de mutualisation : covoiturage, libre-service, autopartage et bien sûr, usage des transports en commun.
Ces changements dans nos modes de vie sont par ailleurs incontournables si l’on veut que l’interdiction des voitures neuves à moteur thermique en 2035 soit réalisable. Le remplacement à quantité égale en véhicules électriques n’est pas possible, ni en capacité de production des batteries, ni en fourniture d’énergies renouvelables.